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Les musiciennes en duo :

 

photos © Vincent Verschoore

Annabelle Rogelet

Caroline Gerber

Caroline Gerber : violons - chant - composition en infini...

Un village en Alsace pour l’enfance :
Je joue au violon les chorals de Bach & les paysans chantent les yeux mouillés.
Je danse les nuits de fêtes au son des fanfares.

Un Conservatoire  & une Cathédrale de Strasbourg pour l’adolescence :
J'apprends le violon, le chant, l’écriture & tous les sons.
À la Cathédrale, je pénètre l'alchimie son/lumière - orgues/vitraux.
Je vois le film Fame et je résous l'équation : Artist = No Limit !
Le musicien est artisan-chanteur-danseur-instrumentiste-compositeur-pédagogue.
Je recopie des symphonies à l’écoute de CD.
Comme Beethoven, j’ai toujours du papier à musique sur moi.
Je joue du Bach en examen & le directeur m’applaudit : "Merci mademoiselle, vous nous avez fait danser !
Je regarde un film grec & Éros me foudroie au son du bouzouki.
 À 15 ans j’écris mes 1ers arrangements : pour cuivres !

La rue, les élèves & la Fac de théologie pour chercher le sens :
Jeune adulte, j’enseigne le violon : écoles de musique, caravanes de gitans, familles juives & association musulmane.
Je joue du violon dans la rue, en hôpital.
 À la Fac de théologie je rencontre des religions & athéismes & des humains en quête…
Je plonge dans le chant byzantin : Éros devient Agapi.
Je publie un songbook d’Hymnes byzantins (ID Music) & me paye un violon baroque.
Une nuit en prière dans un monastère, je deviens réceptacle où soudain Byzance fusionne avec Bach en toccata orientale !

Un CNSM de Lyon pour devenir : J'apprends la musique ancienne & fréquente les Grecs : sens de la fête & hospitalité... Mon âme devient grecque.

Je prends les routes : concerts & transmission du savoir-faire-aimer.

À 33 ans je compose mon 1er opus : Silouanos.  
Depuis, c’est avec le bourdon byzantin & des pédales d’orgue que le souffle naît en moi & je deviens colonne de feu.
C’est avec les 3 trompettes de Bach & les bouzoukis effrénés que vient en moi l’extase, le signe-infini, la plénitude…

Et ça ne s’arrête plus jamais... !

KarolinA

Annabelle Rogelet : violoncelle

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